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CLASSIFICATION DES RÉVULSIFS


Une classification bien simple vient à l’esprit : il y a des révulsifs hygiéniques, médicamenteux, chirurgicaux. On peut établir dans chacun de ces groupes diverses divisions, comme, par exemple, des révulsifs médicamenteux irritants, non irritants, externes, internes, etc. Mais à quoi bon un classement qui sépare le séton du vésicatoire ? C’est un artifice et rien de plus, il n’enseigne rien pour l’application ; aussi le rejetons-nous, bien que Gintrac l’ait appuyé de son nom.

Bérard, partisan des idées barthéziennes, divise les révulsifs en attractifs doux, — attractifs irritants, — attractifs évacuants ou non évacuants, — attractifs rapides ou lents.

Le mot attractif n’est pas du goût de tous les auteurs, et en particulier de M. Ravnaud : « Je ne m’arrêterai pas, dit-il, à démontrer ce que ce mot attractif, d’une physionomie bien surannée, présente de singulier lorsqu’on l’applique au noxa ou à la cautérisation transcurrente. »

Cazenave considère les modes de révulsion suivants : Par douleur, — par congestion, — l’inflammation, — par modification de la circulation, — par augmentation d’action organique, par action organique particulière.

Maurice Raynaud fait la division suivante : 1° Révulsion par actes morbides élémentaires : douleur, — congestion, — hypersécrétion, — inflammation.