Page:Feer - Contes indiens, 1883.djvu/269

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

signes ; c’est bon ! Dis-moi donc quels sont mes signes de royauté et sur quelles parties de mon corps ils se trouvent. Le pandit examina, à plusieurs reprises, les membres du roi et dit : Ô grand roi, je ne vois sur ton corps aucun signe royal[1]. — Hé ! pandit, reprit le roi, analyse le sens du Çâstra et conjecture quelle peut bien être l’exception. — Le pandit répondit : Hé ! grand roi, si quelque homme n’a pas sur son corps des signes heureux bien distincts, ou s’il a des signes malheureux bien distincts, mais qu’il ait au côté gauche, à l’intérieur du corps, la marque appelée « réseau du mantra d’or », alors la conséquence des signes fâcheux ou de l’absence des signes heureux désignés par le Çâstra n’apparaît pas, tandis que la conséquence de tous les signes favorables se manifeste. Je conjecture donc qu’à l’intérieur

  1. Il a été dit plusieurs fois dans les récits précédents (19 et 21) que la royauté de Vikramâditya se reconnaissait aux signes qu’il avait sur lui, et même qu’il était pourvu de vingt signes. À moins qu’on ne fasse allusion aux insignes royaux extérieurs (ce qui ne paraît pas probable), il y a contradiction entre ces récits et le présent récit. Je signale ce désaccord sans y attacher une bien grande importance.