Page:Ferdinand Buisson - Sébastien Castellion - Tome 1.djvu/352

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334 SÉBASTIEN CASTELLION. Telle qu’elle est, avec toutes ses lacunes, ses inégalités, ses bardiesses malheureuses, la Bible française est une œuvre capitale : c`est bien, comme le dit le critique qui l’a étudiée le plus ài fond, le premier essai d’une traduction de la Bible VlÈ€l.l1'1lCl'll] fl`8.I]Q£llSC et \’I‘Zl.lI'Il€DlZ I1]Od€I`I]€, et l,Ol'l COl]]p1°CÃ[ld que celui qui s’y etait voué ait cru pouvoir se rendre le témoignage d’avoir fait une « chose agréable Dieu et utile EIUX llOl]]II`l€S >> 1. ·l. « Licuit. mihi et ubcrîore lucro et leviore labore el: minore invidia et breviure temp are alia tractnrc... sed omne vitre mem tempus in Dei landes consumendum judico qui me meamque fannilium in ulieno solo, sine ullis fortunis, sine stipendio ant reditu, adeo mîriüce pro ena bcniguitate 1'ovet nlitqne, et eum ad hoc stuilinm ardorem mentis injicir, ut facile intelligxim mecs ei labores cordi esse. » (Préface du Psallerizmz, p, 12.)