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Page:Ferland - Entre deux rives, 1920.djvu/138

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ENTRE DEUX RIVES


On respire une vague ivresse,
Parfums des jardins, des buissons ;
Les nids sont remplis de frissons,
De cris, d’inlassable tendresse…


Dans la nature et dans les cœurs
Tout n’est que baisers, que rumeurs !




L’oiseau module sous les branches
Ses chants langoureux, infinis ;
Et nos foyers, comme les nids,
Verront couler des heures blanches…


Dans la nature et dans les cœurs
Tout n’est que parfums, que bonheurs !