Page:Ferrand - Fables et légendes du Japon, 1903.djvu/21

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cour, comme une habituée de la maison, tourne sur la gauche et se dirige vers la cuisine.Mme  Osandon, la digne et replète cuisinière de M. le ministre, est en train de préparer le déjeuner de son maître. — Bonjour, Madame Osandon, lui dit Aki en la saluant, je suis la fille de M. Takeyoshi,


le marchand de soieries qui habite la rue de Hongo. Hier soir, votre maître a rendu à mon père un service important. Et mon père m’envoie le remercier en son nom, en attendant qu’il se présente lui-même. Il m’a chargé de remettre à M. le ministre ce panier de poissons. Quoique ce soit peu de chose,