Page:Ferrand - Fables et légendes du Japon, 1903.djvu/38

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le blaireau, qui ne tarda pas à rendre le dernier soupir…

Le lièvre, après avoir accompli sa mission, se rendit de ce pas chez le vieux et la vieille qui l’attendaient

dans leur cabane. Il leur raconta dans tous les détails l’histoire de la vengeance. Les braves gens furent bien heureux d’apprendre la mort de leur ennemi. Grande fut leur reconnaissance à l’égard du joli lièvre blanc qui les avait vengés. Ils l’adoptèrent pour leur fils, l’appelèrent Usagidono, l’aimèrent et le traitèrent bien. Le lièvre commença dès lors à leur rendre toutes sortes de services.

La veuve du blaireau vivait, avec ses deux enfants, dans une bien misérable condition. Tous les ani-