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ATTALIDE.
- Tais-toi !
FATIME.
- Tais-toi !
OTTOKAR.
- Il y va de nos jours !
ACHMED.
- On s’est moqué de moi !
OTTOKAR, bas à Fatime.
- Sois prudente !
FATIME, bas à Soliman.
- Soyez calme !
- Pour le genre, à moi la palme !
ACHMED, bas à Fatime.
- M’abandonner ainsi ?…
FATIME.
- C’est le sort ! mais, crois-moi,
- Rien ne pourra jamais me séparer de toi !
HUZKA.
- Allons, madame, il faut partir !
- Du pacha c’est le bon plaisir !
FATIME.
- Eh bien ! allons, peuple, soldats !
- Acclamez-moi, suivez mes pas !
COUPLETS.
I
- Je suis sultane, et par Allah !
- C’était de tout temps ma marotte !
- Pas plus haute encor qu’une botte,
- Souvent je fis ce rêve-là !
- Mais le rang suprême où j’aspire,
- J’en veux user, croyez-le bien,
- Plus pour le bonheur de l’empire,
- Ô mes amis, que pour le mien !
- Car de mes sujets je serai la mère,
- Et tous mes enfants crieront sur mes pas :