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- « C’est une sultane comme on n’en vit guère,
- » C’est une sultane comme on n’en vit pas !»
II
- Laissant d’ailleurs au grand vizir
- Le souci de la politique,
- Dans ma cour j’aurai pour tactique
- De faire régner le plaisir !
- Et l’histoire rendant hommage
- Au règne heureux qu’on vous promet,
- Dira plus tard qu’il fut l’image
- Du paradis de Mahomet !
- Car de mes sujets.
- Etc., etc.
HUZKA.
- Et maintenant partons !
OTTOKAR.
- Mettons-nous en chemin !
- Qu’on l’accompagne, amis, jusqu’à son palanquin !
Fatime est emmenée par les femmes.
CHŒUR.
- Sonnez, clairons, sonnez, cymbales,
- Tonnez, tamtams, roulez, tambours !
- Au bruit des marches triomphales
- Tonnez encor… roulez toujours !
ACHMED, bas à Ottokar.
- De Soliman crains la vengeance !
OTTOKAR.
- Pardi ! je suis dans de beaux draps !
SÉLIM.
- Croyez à ma reconnaissance !
OTTOKAR.
- Amour, amour, tu nous perdras !
- Quand tu nous tiens, adieu prudence !
LES TROIS AMOUREUX.
- Soyez béni, petit papa,
- Pour mériter votre indulgence,
- Chacun de nous vous aimera,
- Et Mahomet vous bénira !