Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/115

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BAPTISTIN.

Mais je savais que…

FERRAILLON.

C’est bon ! la ferme !… Allez ! dans ta chambre, et houste-là ! au pieu !… Qu’est-ce que c’est que ça donc ? (Baptistin, soumis, rentre la tête basse dans la pièce de droite du fond.) La voilà bien, la famille !… Tout lui est dû et ça ne doit rien à personne.

RUGBY, surgissant hors de la chambre de gauche et bien dans le dos de Ferraillon.

Nobody called ?

FERRAILLON (3), sursautant et pivotant sur lui-même,

Comment ?

RUGBY (2), très soupe au lait.

Nobody called, I say ! (Ferraillon et Olympe se regardent ahuris. Voyant qu’on ne l’a pas compris, Rugby plus doucement à Olympe.) Did any body call for me, if you please ?

OLYMPE (1).

Non !… Nobodé ! nobodé, monsieur !

RUGBY, bougon.

Huah !… thanks !

Il rentre chez lui furieux. Ferraillon et Olympe se regardent abrutis.

FERRAILLON, après un temps.

Qu’est-ce qu’il a dit ?

OLYMPE.

Je crois qu’il a demandé si personne n’était venu.