Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/173

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EUGÉNIE, qui déjà avait regagné l’escalier, revenant au bruit.

Qu’est-ce qu’il y a ?

À ce moment hors de la chambre, affolée, surgit Antoinette, les cheveux en désordre, épaules et bras nus et, tenant à la main son chapeau et son corsage qu’elle n’a pas eu le temps de remettre.

ANTOINETTE, éperdue, se précipitant vers l’escalier.

Étienne ! Étienne ici !… Au secours ! Au secours !

Un quart de seconde pendant lequel le boucan n’a pas cessé et Étienne a bondi à la poursuite de sa femme qui, déjà dégringole l’escalier.

ÉTIENNE.

Arrêtez-là ! Arrêtez-là !

RUGBY, qui s’est lancé aussitôt à ses trousses, le rattrapant de la main droite par le bras gauche et le faisant pirouetter autour de lui, de façon à le coller contre le cadre de la scène.

You blody full !

ÉTIENNE, au choc contre le mur.

Oh !

EUGÉNIE, par répercussion.

Ah !

RUGBY.

I’m going to kill you ! (Le prenant par les deux épaules et lui cognant le dos chaque fois contre le mur.) Here you are !

ÉTIENNE, de douleur.

Oh !

RUGBY, id.

Here you are !