Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/234

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TOURNEL.

Oui, hein ?

LUCIENNE et ÉTIENNE, navrés.

Oh !

Poche s’est assis avec humeur sur la chaise à gauche de la table de droite.

FINACHE, tout le dialogue qui suit, chuchoté et sans quitter Poche du regard.

Je n’en reviens pas !… Est-ce qu’il lui est déjà arrivé, à votre connaissance… ?

RAYMONDE.

Mais jamais !… N’est-ce pas, Étienne ?

ÉTIENNE, au-dessus d’eux.

Jamais !

FINACHE.

C’est que ces phénomènes d’hallucination, cet état d’amnésie, poussé jusqu’à la perte de la notion de sa propre personnalité, je n’ai jamais constaté cela que chez des alcooliques invétérés.

TOUS.

Non ?

FINACHE.

Après, nous n’avons plus que le delirium tremens…

TOUS, considérant Poche avec commisération.

Oh !

Poche agacé a retiré son melon et en donne un grand coup sur la table.

TOUS, sursautant.

Ah !