Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/144

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Musignol - Moi.

Il prend rageusement la tasse.

Etiennette, remontant à sa place primitive au-dessus de la table.

Ce n’était pas la peine de dire que tu n’en voulais pas.

Paulette.

Ecoutez, mes enfants, vous n’avez pas bientôt fini de vous chamailler ?

Cléo.

Mais laisse-le donc. Tout ça c’est des raffinements d’amoureux : on se dispute et puis, c’est bien meilleur après.

Etiennette - Oh ! bien, je t’assure, tu ne me connais pas.

Musignol, déposant sa tasse vide sur la petite table qui est près du paravent.

Quand une femme subit une transformation pareille, sans raison apparente, c’est qu’il y a un homme !

Etiennette, descendant et excédée.

Eh ! bien, oui, là, il y a un homme ! Es-tu content ?