Page:Feydeau - Un fil à la patte, 1903.djvu/224

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Lucette.

Oh !

Bois-d’Enghien.

Un éventail !

Lucette, furieuse, trépignant de rage.

Tu sais, Fernand, tu sais…

Bois-d’Enghien, avec un rire sarcastique.

Ah ! ah ! ah ! voilà avec quoi elle se tue, un accessoire de théâtre !

Lucette, même jeu.

Tu sais, Fernand, tu sais…

Bois-d’Enghien.

Ah ! ah ! ah ! c’est avec ça qu’elle se tue !… Va donc… cabotine !

Lucette, au comble de la colère.

Tu ne me reverras jamais ! (Elle disparaît dans l’escalier.)

Bois-d’Enghien.

C’est ça, va donc… (Posant l’éventail sur la banquette et prenant la robe de chambre et les mules.) Tu oublies ton peignoir !… (Il le lui jette par-dessus la rampe, dans la cage de l’escalier.) et tes mules ! (Même jeu.)

Voix de Lucette.

Oh !…