Page:Fiel - L'étonnante journée, 1932.djvu/76

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monterai au ciel et je vous choisirai des places dans des fauteuils rembourrés…

— Ma pauvre Suzette, tu divagues…

— Tu as souri un peu… cela me rend joyeuse… N’aie pas peur, ton chéri de Bob reviendra et il te fera tourner comme un toton avec ses colères, ses cris et sa manie de cacher tes clefs… Tu me trouveras bien sage quand tu me compareras…

— Sois plus modeste…

— Cela ne sert à rien du tout d’être modeste…

— C’est un péché de ne pas l’être… Mon Dieu ! que l’appartement me paraît vide…

— Eh bien ! profite de ta tranquillité pour lire un peu… Tu n’y arrives jamais quand ton Bob est là… Et tes comptes ?… Tiens, fais donc un peu tes comptes, pour une fois que la maison est calme…