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— Je l’ai pressenti, sans doute…
— Tu as de l’à-propos et cela vaut mieux parfois que de l’esprit.
Bertranne aimait beaucoup Christiane. Elle avait confiance en sa loyauté et lui disait souvent :
— Toi, si loyale.
El son amie était fière de cette appréciation.
Les deux jeunes filles s’appréciaient surtout à la campagne où elles avaient le loisir de se connaître mieux. À Paris, le temps manquait à Bertranne pour cultiver cette amitié.
— Quel beau printemps ! s’écria-