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Après l’opération du dérochage ou du dégraissage, la pièce métallique est lavée à grande eau dans une terrine, et l’on procède au véritable décapage chimique, qui consiste dans l’immersion rapide des pièces, dans une série de bains d’acides plus ou moins concentrés.

Quand il faut les plonger dans les bains acides, on suspend les pièces à des crochets de platine, de verre, ou plus simplement de cuivre, emmanchés de bois, et présentant une des formes indiquées par les deux figures 197 et 198.

Fig. 197.   Fig. 198.

Pour la menue bijouterie, on se sert de fils de cuivre ayant la forme représentée par les figures 199 et 200.

Fig. 199.   Fig. 200.

On peut aussi, comme le conseille M. Roseleur, faire des crochets en verre, au moyen d’une baguette de verre, que l’on recourbe, en la ramollissant à la flamme du gaz, pour lui donner la forme que représente la figure 201.

Fig. 201.   Fig. 202.

Pour les objets qui ne peuvent être suspendus à ces crochets, il faut avoir des passoires en porcelaine ou en verre, comme le représentent les figures 202, 203 et 204, ou un panier en toile métallique, comme le représente la figure 205.

Fig. 203.   Fig. 204.
Fig. 205.

Le premier bain acide dans lequel on plonge les pièces, est très-dilué : c’est un simple prélude au bain d’acide concentré qui