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Fig. 29. Communication entre un navire à l’entrée d’un port et des troupes de débarquement, au moyen des signaux du code Reynold (page 83).


anglo-française et publié simultanément à Paris et à Londres sous les auspices des deux gouvernements.

M. Larkins, membre du Board of trade, en Angleterre, et en France M. Sallandrouze de Lamornaix, lieutenant de vaisseau, un des jeunes officiers les plus distingués de notre marine, ont dirigé ce difficile et minutieux travail, en français et en anglais[1]. Déjà plusieurs gouvernements ont fait connaître leur désir d’adopter ce Code international, et l’on peut espérer que sous peu, toutes les nations maritimes donneront leur adhésion à cette œuvre de civilisation et de paix.

Les gouvernements anglais et français ne veulent pas imposer ce code à la marine marchande d’une manière obligatoire ; mais les avantages qui résulteront de son adoption sont trop considérables pour qu’il ne se répande pas rapidement parmi les marines de toutes les nations.

Expliquons le plan et l’usage du nouveau code international, ou Code Larkins anglo-français.

Toute langue maritime se compose nécessairement : 1o d’un ensemble d’idées ou de communications, qu’il s’agit de traduire par des signaux ; 2o d’un alphabet de mouvements ou d’apparitions propres à former ces signaux.

Le système Larkins anglo-français, consiste dans l’emploi de 78 642 combinaisons de deux, trois ou quatre consonnes, et dans l’usage d’un pavillon de forme et de couleur

  1. Code commercial de signaux maritimes à l’usage des bâtiments de toutes les nations, Paris, in-8o, 1866, chez Galignani.