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Fig. 90. — Télescope à miroir de verre argenté de Léon Foucault, monté équatorialement, construit à Paris par Secrétan (page 152).


la surface d’un cylindre, qui tourne sur son axe d’un mouvement uniforme et qui exécute une révolution dans l’espace de vingt-quatre heures. Le cylindre, étant recouvert d’un papier chimique impressionnable à la lumière, conserve, dans une traînée continue, la trace de l’aiguille indicatrice, et présente ainsi une courbe, dont chaque ordonnée indique l’état de l’instrument à l’heure marquée par l’abscisse correspondante.

Dans l’observatoire de Greenwich, en Angleterre, des instruments fondés sur ce principe sont employés depuis assez longtemps : le gouvernement a honoré d’une récompense de 500 livres sterling le docteur Brooke, qui réalisa le premier cette belle application des procédés photographiques.

C’est surtout pour enregistrer l’inclinaison et la déclinaison de l’aiguille aimantée, que l’appareil de M. Brooke est en usage à Greenwich. Voici sa disposition exacte. L’extrémité de l’aiguille aimantée porte un miroir, et l’on fait réfléchir à ce miroir la lumière d’une petite lampe. Lorsque ce miroir se meut, par suite des mouvements divers que subit l’aiguille aimantée dans les différentes variations