Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 3.djvu/628

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

les recevoir, sont assez larges pour qu’un ouvrier puisse travailler au fond. On les fait joindre aussi exactement que possible les uns aux autres, et on les cale de chaque côté, de peur qu’ils ne se dérangent quand on rejettera la terre au-dessus d’eux. Quant aux tuyaux d’un faible diamètre, qui doivent occuper le fond des tranchées étroites, ils sont placés par un ouvrier, qui se tient debout un pied sur chaque bord de la tranchée, et qui manie un instrument, nommé broche ou crochet.

Fig. 490, 491. — Broche à poser les tuyaux sans collier, vue de face et de profil.
Fig. 492, 493. — Broche à poser les tuyaux à collier.

Quand on place des tuyaux simples, c’est-à-dire sans colliers, on peut employer la broche. (Les figures 490, 491 représentent cette broche.) Mais quand on se sert de colliers ou manchons, on emploie l’instrument représenté par les figures 492, 493. L’ouvrier le tient par le manche en bois et introduit la tige a dans le tuyau : il enlève ainsi le tuyau et le dépose à sa place. L’extrémité du tuyau touche l’épaulement b. La longueur bd de l’épaulement est égale à la moitié de celle du collier ; le diamètre de cet épaulement dépasse le diamètre intérieur du tuyau et est moindre que celui du collier ; il en résulte que le tuyau et le collier sont dans la position relative qu’ils doivent occuper. On introduit donc facilement le bout du tuyau dans la partie libre du manchon, précédemment placé au fond de la tranchée.

Quel que soit le posoir dont se serve l’ouvrier, celui-ci en imprimant à la broche qui porte le tuyau une série de petites secousses, communique à ce tuyau un mouvement rotatoire, qui permet de trouver la position la