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Fig. 170. — Plan de la cheminée Ch. Joly.


que dans la cheminée Fondet et les systèmes analogues, la flamme et la fumée ne font qu’entourer et lécher les surfaces de ces tuyaux.

Dans la cheminée de M. V.-Ch. Joly, on s’est proposé de mettre à profit le coffre, qui n’est utilisé en rien dans les systèmes ordinaires. La disposition adoptée par M. Joly, ingénieuse combinaison de celles qui ont paru jusqu’ici, réunit les avantages que présentent les feux apparents avec ceux des poêles : elle produit tout à la fois l’évacuation de l’air vicié et l’introduction d’un volume équivalent d’air nouveau à une température modérée, en même temps qu’un emploi économique du combustible.


Fig. 171. — Coupe transversale de la cheminée Ch. Joly.

Cet appareil, dont les figures 169, 170, 171, donnent la coupe et les sections transversale et longitudinale, présente les dispositions suivantes.

L’air frais extérieur arrive entre les solives du plancher par le canal de la ventouse ordinaire, ménagée dans l’épaisseur des murs. Il débouche sous la plaque de l’âtre, A. Là, il s’étale en nappe, pour envelopper tout l’appareil en fonte, B, qui, exposé au contact du combustible, est muni de nombreuses nervures, destinées à augmenter, dans des proportions considérables, les surfaces de transmission du calorique. Il résulte de cette disposition que l’air neuf pouvant circuler librement dans la chambre de chaleur, C, au contact de surfaces très-multipliées, n’arrive pas