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Fig. 404. — Pompe à air (système Cabirol).


au moyen des soupapes E, G, placées sous le piston, est refoulé dans un conduit commun HH, par les soupapes situées au fond des corps de pompe. Sur ce conduit se visse le tube qui va rejoindre le plongeur, tube que l’on a protégé très-soigneusement contre toutes les chances d’aplatissement ou de déchirement.

Le quatrième corps de pompe, D, a pour mission d’aspirer de l’eau froide dans la rivière ou un cours d’eau quelconque et de l’envoyer dans le bassin F, F, F, F, qui entoure les trois corps de pompe à air. On cherche ainsi à empêcher l’air refoulé de s’échauffer, lorsqu’on en vient à le comprimer à plusieurs atmosphères ; mais ce résultat n’est souvent qu’imparfaitement atteint.

Le scaphandre Cabirol, malgré des défauts que nous aurons occasion de signaler plus loin, a constitué un progrès important dans l’art de séjourner sous l’eau. Depuis l’année 1857, il a été le seul employé dans la série des travaux sous-marins exécutés en France. Il fut l’objet à l’Exposition universelle de Londres, en 1862, d’une distinction ainsi justifiée par le rapport du jury international : « Pour perfectionnement et économie. » Il faut aussi reconnaître que M. Cabirol a largement contribué à la vulgarisation du scaphandre dans toutes les parties du monde.

Les appareils plongeurs américains diffèrent peu de ceux usités en France et en Angleterre. Nous dirons cependant quelques mots de celui qu’avait envoyé à l’Exposition universelle, en 1867, la Compagnie sous-marine de New-York, parce qu’il constitue une transition assez heureuse entre le scaphandre