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Fig. 486 et 487. — Poste mobile, avec sonnerie électro-magnétique (486, perspective ; 487, vue intérieure).


pliquent aujourd’hui à combiner des téléphones domestiques. Nous citerons, en particulier, MM. Mildé et Fortin, dont les appareils se voient dans beaucoup d’ateliers.

Dans tous ces appareils, il faut un signal d’appel. Les sonneries électriques qui existent presque partout remplissent cet office.

À défaut de sonnerie électrique, on munit aujourd’hui les télégraphes domestiques de sonneries mises en action par un courant électrique, courant que développe un aimant, mis en état de rotation au devant d’une armature. On produit ainsi un appel suffisant.

La Société générale des téléphones construit des appareils à sonnerie électro-magnétique, permettant, comme il vient d’être dit, de se passer de sonnerie électrique, ou de sonnerie ordinaire.

La figure 487 montre un poste à sonnerie magnéto-électrique, vu à l’intérieur, et la figure 486, le même appareil, vu à l’extérieur.

C’est un appareil Berthon-Ader combiné, T, T′, porté sur une planchette, munie de bornes métalliques, et sur laquelle est fixée une sonnerie électro-magnétique, composée d’un aimant naturel, M (fig. 487). On fait tourner cet aimant au moyen de la poignée A, devant son armature, ce qui produit un courant électrique dans les bobines a, b. Le courant électrique ainsi développé va actionner la sonnerie trembleuse B. L’appareil renferme un commutateur automatique C, une bobine d’induction, et une pile Leclanché P, pour produire le courant électrique destiné à la ligne téléphonique.

On donne d’autres dispositions, représentées dans les figures 488 et 489, aux