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Fig. 539. — Appareil de M. H. Lachambre, pour la préparation, en grand, du gaz hydrogène. — Le générateur du gaz.


que le gaz hydrogène peut recéler reste dissous dans l’eau.

Un courant d’eau froide permanent entretenu dans le laveur, par l’une des pompes, y condense également la vapeur d’eau entraînée par le gaz.

Le niveau d’eau y est rendu constant par un tuyau qui évacue le trop-plein, en le conduisant dans la boîte à siphons, où il se mélange avec les eaux sulfatées, et où il contribue à diluer les dernières traces d’acide sulfurique.

Le sécheur du gaz, S, se compose de deux cylindres faisant suite au laveur, et remplis de fragments de chlorure de calcium ou de chaux, destinés à absorber les dernières traces d’acide sulfureux ou de vapeur d’eau que peut encore renfermer le gaz, à sa sortie du laveur.

Près de l’orifice de sortie, le gaz traverse un compartiment grillagé, rempli de paille de fer, qui, sans faire obstacle à son passage, arrête toutes les poussières de chaux et autres, qui pourraient être entraînées hors des sécheurs.

Les pompes P destinées à introduire dans les générateurs l’acide sulfurique et l’eau, sont au nombre de quatre, attelées deux à deux. Mues à bras et appartenant au système dit à piston plongeur avec clapet à boule, elles peuvent débiter environ 8 000 litres d’eau à l’heure.

L’acide sulfurique étant aspiré directement dans les touries, toute manipulation dangereuse est écartée.

Le même ouvrier, en manœuvrant la pompe P, aspire l’acide, par le tuyau TT, dans l’intérieur de la bonbonne, et l’eau par le tuyau u, u′ qui aboutit à un réservoir voisin. L’acide sulfurique et l’eau étant ainsi aspirés dans les proportions convenables se mélangent, et pénètrent dans le généra-