Page:Finot - La Marche à la lumière, Bodhicaryavatara, poème sanskrit de Cantideva.djvu/34

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les lacs ornés de lotus et agrémentés du chant des cygnes, les plantes sauvages et les plantes cultivées, et toutes les nobles parures répandues dans l’immensité de l’espace, toutes ces choses qui n’appartiennent à personne, je les prends en esprit et les offre aux Grands Saints et à leurs Fils. Qu’ils les acceptent, eux qui sont dignes des plus belles offrandes ; qu’ils aient compassion de moi, eux les Grands Compatissants !

7. Je suis sans mérite, je suis très pauvre ; je n’ai rien d’autre à offrir. Daignent les Protecteurs, qui ne songent qu’au bien des autres, accepter ceci pour mon bien, grâce à leur puissance !

8. Et je me donne moi-même aux Vainqueurs12, sans réserve et tout entier, ainsi qu’à leurs Fils. Admettez-moi à votre service, Êtres sublimes. Je me fais avec dévotion votre esclave.

9. Admis à votre service, je suis maintenant sans peur ; je travaille au bien des êtres ; j’échappe aux péchés anciens et je n’en commets plus de nouveaux.

10-11. Dans les salles de bains parfumées, qui enchantent les yeux par leurs colonnes resplendissantes de joyaux, leurs éblouissantes courtines brodées de perles, leur pavé de pur et brillant cristal ; avec de nombreuses urnes incrustées de nobles gemmes, pleines de fleurs et d’eau odorante, je