Page:Finot - La Marche à la lumière, Bodhicaryavatara, poème sanskrit de Cantideva.djvu/41

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jourd’hui abolies, où je me suis complu, au mépris de la parole du Maître, quel fruit me restera-t-il ?

62. Quittant le monde des vivants, quittant mes parents, mes amis, je m’en irai seul je ne sais où. Qu’importent alors amis ou ennemis ?

63. Voici donc le souci qu’il sied d’avoir jour et nuit : le péché produit forcément la douleur ; comment y échapper ?

64-65. Les péchés que j’ai accumulés par ignorance ou égarement, qu’ils soient condamnés par la loi naturelle ou la loi religieuse25, je les confesse tous, en présence des Protecteurs, dans l’effroi de la douleur, les mains jointes et prosterné sans cesse à leurs pieds.

66. Que les Conducteurs sachent mes fautes telles qu’elles sont. Ce mal, ô Protecteurs, je ne le commettrai plus.