Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 3.djvu/132

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
126
CORRESPONDANCE

Bouilhet te remercie bien pour Jacottet[1]. Ce n’est peut-être pas de refus, mais il faut savoir avant où en est Azvedo de ses démarches, ce qui va faire naturellement le prétexte de la lettre qu’il lui écrira demain.


375. À LOUISE COLET.

Entièrement inédite.

Nuit de lundi [22 mars 1853].

Il est 2 h du matin, je croyais qu’il était minuit. Je suis exténué d’avoir gueulé toute la soirée en écrivant. C’est une page qui sera bonne, mais qui ne l’est pas.

Voici la lettre de Madame… que je t’envoie.

Un mot de réponse pour me dire si tu l’as reçue. J’aurai, je pense, après-demain, la réponse pour l’Acropole.

Adieu, mille tendresses.

À toi, ton G.

376. À LOUISE COLET.

Entièrement inédite.

Jeudi matin, midi [24 mars 1853].

Je vais aller à Rouen pour avoir la réponse de ton Acropole. Je t’écrirai dimanche une longue lettre. Ce sera le jour de Pâques. Je passerai à cela l’après-midi ; ce sera ma fête.

Ce n’était pas par délicatesse que je t’ai envoyé

  1. Directeur de la Librairie Nouvelle.