Page:Flaubert Édition Conard Correspondance 4.djvu/406

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
400
CORRESPONDANCE

659. À EUGÈNE CRÉPET.
[Septembre 1860].

Voici la lettre pour le Taschereau ; est-ce ça ? Ai-je compris ?

Faites tous mes remerciements à Sainte-Beuve.

Mais, entre nous, je ne vous cache pas que je trouve tous ces manèges et entortillements d’un piètre goût, et si je n’avais pas craint de fâcher notre ami, j’aurais tout envoyé faire f… carrément (telle fut même ma première idée). C’est bien de l’embarras pour peu de chose ! Donc, allez à la bibliothèque, mon bon, et envoyez-moi le Hendrich (marqué au catalogue 331 A), dans une petite boîte adressée à Monsieur Achille Flaubert, Hôtel-Dieu, Rouen, pour M. G. F. J’ai vu, il y a huit jours, Bouilhet ; il finit le premier acte de sa pièce espagnole[1] qui sera, je crois, d’un ton très original.

Nous nous reverrons avant deux mois pour le Million de l’oncle Étienne[2] ; ce sera, je pense, vers la fin d’octobre.

Préparons nos paumes. Adieu, mon vieux brave, merci encore une fois.

À vous.

Je vous adresse ma lettre chez le père Gide[3],

  1. Dolorès
  2. L’Oncle Million, de Bouilhet, représenté pour la première fois le 6 décembre 1860, à l’Odéon.
  3. Éditeur de Crépet.