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DE GUSTAVE FLAUBERT.

Je te blâme de changer quelque chose à ta pièce par cette considération que Mirès est f… à bas[1] ; tant pis pour lui. Cela est beau et chevaleresque de la part de M. Feydeau. Mais si le passage est beau en soi, il fait une bêtise (ledit Feydeau). Reste à savoir si tu n’as pas eu tort de faire une allusion. Il faut toujours monter ses personnages à la hauteur d’un type, peindre ce qui ne passe pas, tâcher d’écrire pour l’éternité.

Adieu vieux, je t’embrasse.

Ma nièce m’a écrit une description de ta femme. Elle a été éblouie de sa beauté.


676. À MADEMOISELLE AMÉLIE BOSQUET.
[Croisset] jeudi soir [février ou mars 1861].

Voulez-vous donner mes livres à votre portier, samedi (après-demain) ? je les enverrai chercher vers 4 ou 5 heures.

Envoyez promener Hetzel carrément, vous êtes dans votre droit.

Je travaille comme un misérable. Je ne sais pas quand j’irai vous voir, je vous préviendrai la veille.

Tout à vous.

Non ! Vous n’avez aucun goût plastique. Songer, ô Apollon, que vous trouvez beaux MM. X*** et Z*** !


  1. Banquier parisien, arrêté le 17 février 1861.