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DE GUSTAVE FLAUBERT.

mon neveu. Vous étiez très beaux tous les deux, il y a huit jours, dans votre équipage ; mais en revanche, dimanche matin, vous aviez l’air passablement vaches.

Je bécote tes deux joues.

Ton vieil oncle,
Bourg-Achard, légionnaire.

862. À GEORGE SAND.
Croisset, vendredi [24 août 1866].
Chère maître,

En partant de Saint-Valery à neuf heures moins le quart, vous arriverez à Rouen à une heure. Là, vous me trouverez à la portière de votre wagon, et vous n’aurez plus à vous mêler de rien. Si vous ne partez pas de Saint-Valery le matin, vous n’avez plus que le départ du soir à quatre heures.

Vous avez dû recevoir un petit mot, par le télégraphe, pour vous dire que votre chambre vous attend. Donc, vous coucherez ici.

Si votre rhume s’obstinait (voir l’Épître de Casimir Delavigne à Lamartine) :

Et que votre bruyante haleine
Par secousse en sifflant s’exhalât avec peine,
Soyez sans crainte…
On pourrait humecter vos poumons irrités
Des sirops onctueux par Chalard inventés.

Je vous baise les deux mains.