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CORRESPONDANCE

1247. À LECONTE DE LISLE.
[Paris] Samedi soir [décembre 1871].
Mon cher Vieux,

J’ai reçu hier ton bon cadeau et j’irai t’en remercier un de ces jours, avant midi ou vers cinq heures, car les répétitions d’Aïssé et l’impression de Dernières chansons me prennent toute ma journée.

Quand je serai un peu moins ahuri, nous nous arrangerons pour passer une longue soirée ensemble. Il me semble que nous avons bien des choses à nous dire.

À bientôt donc et tout à toi.


1248. À EDMOND DE GONCOURT.
Nuit de mercredi [20 ? décembre 1871].

Croiriez-vous que tout le monde (Giraud, Popelin, la direction de l’Odéon et les acteurs d’icelui) me soutient que, sous la Régence, on ne portait pas de poudre ? J’ai beau vous citer, vous, l’autorité la plus compétente en pareilles matières ; ça n’y fait rien. Envoyez-moi donc tout de suite des preuves sans réplique.

Il me semble que dans les tableaux de Lancret il y a de la poudre ?

Je suis extra-ahuri et je n’en peux plus !!!

Je vous embrasse. Votre.

Ils veulent faire passer Aïssé le 28 décembre !