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CORRESPONDANCE

ment des Métopes du Parthénon ! Mais ça se fera. Je me suis mis au Sexe faible (Bouvard et Pécuchet restent sous la remise), et la première scène du premier acte est à peu près écrite. Je vise comme style à l’idéal de la conversation naturelle, ce qui n’est pas très commode quand on veut donner au langage de la fermeté et du rythme. Il y avait longtemps (un an bientôt) que je n’avais écrit, et faire des phrases me semble doux.

Quand tu viendras ici, n’oublie pas de m’apporter : 1o le grand cordon de sonnette qui a dû être remis lundi dernier chez toi ; 2o mes portraits de japonaises.

Si tu passais devant Goupil, tu ne ferais pas mal d’y entrer pour voir ce que deviennent mes photographies et comment on les a encadrées. Je devais les recevoir ici au bout de dix jours et la dizaine est passée.

Donne-moi des détails sur le voyage de Fontainebleau et sur tout. Car de toi, chère fille, tout m’intéresse.

Ton vieil oncle qui t’aime.

 


1371. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, samedi soir [24 mai 1873].

Ah ! bien oui, payer les impositions ! Il me reste encore près de 500 francs, mais j’ai peur que je n’aie pas de trop pour solder mes factures de Rouen, et de me trouver comme la cigale,

… fort dépourvue
Quand note sera venue.