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CORRESPONDANCE

J’étais invité par le Comité du Centenaire de Voltaire, à orner de ma personne cette petite fête de famille. Mais j’ai préféré, malgré mon culte pour Voltaire, ne pas perdre deux jours sur le pavé de Paris et revenir dans ma vieille maison me mettre à la pioche. Tes prévisions sont réalisées. Monsieur a lampé, à son déjeuner, toute une cruche de boisson.

Toutes les fois que tu recevras une lettre de moi à Chinon, dis à Mme de La Chaussée que je te charge de, etc., c’est convenu et exigé.

Adieu, pauvre loulou. Promène-toi et soigne-toi, rétablis-toi !

Et écris le plus souvent et le plus longuement que tu pourras au Vieillard de Cro-Magnon,

Au surnuméraire,

À ta Nounou,

À ta vieille bedolle d’oncle qui t’embrasse.


1736. À SA NIÈCE CAROLINE.
Croisset, nuit de lundi, [10 juin 1878].

[…] Puisque tu te plais à Chinon, pourquoi n’y pas rester jusqu’au 16 ? Profite des bons moments, ils sont rares.

Que vas-tu faire ? et qu’allez-vous faire ? Vous me semblez bien incertains, quant à vos projets de voyage. J’imagine que tu vas d’abord voir un peu l’Exposition et le Salon, bien entendu. Mais ensuite, iras-tu directement à Plombières ou à Royat ? Ou bien reviendras-tu dans le pauvre