Après m’avoir écrit que « mes prix seraient les siens », M. Francolin me déclare ce matin qu’il ne peut me donner que 30 centimes par ligne, ce qui remettrait l’œuvre entière à 5 ou 600 francs. C’est pitoyable !
J’avais écrit à Zola pour savoir combien je pouvais demander, j’attends sa réponse.
Donc, gardez le manuscrit jusqu’à nouvel ordre et répondez-moi de suite pour que je sache si vous avez reçu le présent avertissement.
Et Bardoux ?
Il faudra m’apporter à Étretat tout ce qui est fait de votre roman.
Nous comptons y aller vers le 8 ou le 10 octobre.
Tout à vous.
Votre vieux.
Entièrement inédite.
M. Robertet, qui est je ne sais quoi chez Bardoux (l’entête de sa lettre porte Cabinet du Ministre, m’écrit ceci : M. le ministre me charge de vous demander l’adresse de M. M., dont vous lui avez parlé ces jours-ci.
J’envoie votre adresse au dit Robertet. Je vais écrire à Bardoux et à d’Osmoy et vous devriez employer la journée de dimanche prochain à aller voir le susdit, et à Versailles voir M. Pierre. Mais je vous engage à tout faire pour voir maintenant Bar-