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CORRESPONDANCE

certainement Zola sera décoré au jour de l’an. Gustave sera content, il verra que je ne l’oublie pas. » Commanville, qui est revenu de Paris lundi, m’a répété tout cela.

Donc, mon bon, je vous engage à aller chez Charmes[1] lui demander ce que vous devez faire présentement, s’il faut que vous donniez votre démission et quand vous devez entrer dans votre nouveau service. Je croyais que vous y étiez déjà.

Quand vous aurez besoin de quelque chose du côté des médecins, adressez-vous donc à Pouchet, (4, rue de Médicis), il les connaît bien et en est très bien vu. Tenez-moi au courant des choses. Embrassez votre pauvre maman de ma part et qu’elle vous le rende. À vous, votre vieux.

Dites à Zola ce qui le concerne. Il n’a rien à faire qu’à se tenir tranquille. Pas de nouvelles de Dalloz. Je l’envoie se faire f…, par d’autres ! toutefois. — Le jeune Charpentier me fait une crasse. Il ajourne encore Saint Julien (édition d’étrennes !)


1769. À MADAME GEORGES CHARPENTIER.
Croisset, jeudi [novembre 1878].
Chère Madame Marguerite,

Je ne trouve pas votre époux gentil, mais pas du tout gentil.

Cette édition de jour de l’an devait paraître

  1. Xavier Charmes, directeur au Ministère de l’Instruction publique.