vous en occupez plus. Tous vos renseignements ne font que confirmer mes prévisions. Ce que je trouve charmant de sa part, c’est la supposition qu’il pourrait être, un jour, contraint à user d’indulgence envers moi. Voilà ce qui s’appelle un bon ami ! et dévoué ! mais on est « comme ça » quand on est fonctionnaire.
Quel embêtement de ne pas se voir ! Comme j’aurais des choses à vous dire et à vous demander ! Si je suis capable d’aller à Paris vers la fin d’avril, ce sera beau. Il faut se résigner. Comment va votre pauvre maman ?
Où publiez-vous l’Histoire du vieux temps ? Quand je serai revenu à Paris, il faudra la faire jouer par Mme Pasca, chez la princesse Mathilde. De cela je me charge.
Votre vieux vous embrasse tendrement.
Si vous n’étiez pas mon ami (c’est-à-dire si je ne vous devais du respect) et si votre livre m’avait paru médiocre, je vous ferais un compliment banal, et tout serait dit. Mais je trouve qu’il y a là-dedans beaucoup, beaucoup de talent, et que c’est une œuvre hors ligne et très intense. Donc, vous allez recevoir le fond de ma pensée.
La dédicace où [vous] me louez pour « l’Éducation sentimentale » m’a éclairé sur le plan et le