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DE GUSTAVE FLAUBERT.

1852. À X***[1].
[Paris, début de juin 1879.]
(fragment)

C’est fait ! J’ai cédé ! Mon intraitable orgueil avait résisté jusqu’ici. Mais, hélas ! je suis à la veille de crever de faim, ou à peu près. Donc, j’accepte la place en question, 3 000 francs par an, (avec) la promesse de ne me faire servir à quoi que ce soit, car vous comprenez que le séjour forcé de Paris me rendrait plus pauvre encore qu’auparavant. […]


1853. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, 3 juin 1879.

Quel froid et quel rhume ! C’est plutôt une grippe ! Je n’en peux plus de fatigue et, bien que je dépense des sommes folles en voiture, mon pied enfle. Bref, ça ne va pas. Aussi n’irai-je point, demain, dîner chez Mme Adam. Je crois que je resterai toute la journée au coin de mon feu. Il m’a fallu acheter du bois.

Pour tous les jours de la semaine, j’ai des invitations à dîner, et déjà deux pour la semaine prochaine.

  1. Publié par Du Camp, Souvenirs littéraires, II, 395. Destinataire inconnu.