Page:Flaubert - Notes de voyages, II.djvu/75

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siffle, la pluie tombe, la plaine de Marathon entourée de montagnes de tous côtés, ouverte seulement du côté de la mer, à l’Est. — Pluie, pluie, pluie. — Dans la montagne, rencontre nouvelle des chevaux, qui viennent flairer les nôtres. Les torrents ont grossi ; la plaine, entre le pied du Pentélique et le bois de sapins avant Céphissia, couverte d’eau par places, comme un marais.

Dix minutes avant d’arriver à Céphissia, dans le bois d’oliviers, Max et son cheval tombent par terre.

À Céphissia, nous reprenons la voiture qui s’arrête souvent, en route, dans les trous, les fondrières ; une fois, on nous prie de descendre au milieu d’un lac, je me mets dans l’eau jusqu’aux genoux pour pousser à la roue.

Grande et large campagne, à plans calmes, avant de rentrer à Athènes.

Partis à 6 heures et demie du matin, arrivés à 9 heures à Céphissia, à 11 heures à Vrana, rentrés à Athènes à 5 heures du soir.

D’ATHÈNES À DELPHES
ET AUX THERMOPYLES

par casa (eleuthères), korla (platée), erimo-castro (thespies), livadia (lebadée), castri (delphes), gravia, les thermopyles, molos, rapurna (chéronée). — pœnes, cithéron, hélicon, parnasse.
4-13 janvier 1851.

Aujourd’hui 4 janvier 1851, samedi, nous sommes partis d’Athènes à 9 heures du matin, escortés d’un drogman, d’un cuisinier, d’un gendarme et