Page:Flaubert - Par les champs et par les grèves.djvu/339

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presque personne à bord, c’était un des premiers voyages de la saison.
J’ai repensé à un voyage en bateau à vapeur des Andelys à Rouen avec Alfred : nous étions sales, las et tristes de même, mais alors sans cause ; les voix grêles des deux femmes, le son boiseux de la guitare, le son métallique de la harpe s’en allaient, écrasés par le bruit des roues, par celui de l’eau fendue par la proue ; le mouvement de la vapeur saccadait tout cela.
La Bouille. — Le soir, Max arrange mon trophée, et le lendemain, adieu.
Écrit à Caumont, 28 juillet, mercredi soir, 9 heures et demie à 11 heures. — Il y a un an ; j’étais à Paris : feu d’artifice des fêtes de juillet, vu des hauteurs ; je faisais du sentiment, j’en ressens maintenant, il y a harmonie dans cet anniversaire.
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