Page:Flaubert - Théâtre éd. Conard.djvu/49

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pour mon discours ! Je ne vous tiens pas quitte ! Est-il gentil ! — Je vous laisse ! Moi, je vais à mes petites affaires ! Quelque chose d’enlevé, n’est-ce pas ? — du feu !

Il sort.



Scène XII.

MUREL, seul.

Imbécile ! Me voilà bien avancé, maintenant ! (À la cantonade.) Mais, vieille bête, tu ne trouveras jamais quelqu’un pour la chérir comme moi ! De quelle façon me venger ? ou plutôt si je lui faisais peur ? C’est un homme à sacrifier tout pour être élu. Donc, il faudrait lui découvrir un concurrent ! Mais lequel ? (Entre Gruchet.) Ah !



Scène XIII.

MUREL, GRUCHET.
Gruchet.

Qu’est-ce qui vous prend ?

Murel.

Un remords ! J’ai commis une sottise, et vous aussi.

Gruchet.

En quoi ?

Murel.

Vous étiez tout à l’heure avec ceux qui portent Rousselin à la candidature ? Vous l’avez vu !