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DANS LES VÉGÉTAUX.

« à des formes nouvelles, qui acquièrent, à la longue, soit par sélection artificielle, soit naturellement, une certaine stabilité, et se reproduisent même assez souvent avec la même fidélité que les types spécifiques originels[1].

« Il ne saurait donc y avoir de doute, dit encore M. Naudin, sur la propriété inhérente aux espèces naturelles de se subdiviser en formes secondaires, lesquelles acquièrent avec le temps, lorsqu’elles sont préservées de tout croisement avec les autres espèces, toute la stabilité de caractères des espèces les plus anciennes[2]. »

D’accord, mais c’est ici que commence, avec M. Naudin, la difficulté.


« Je regarde, dit-il, toutes ces faibles

  1. Mémoire manuscrit, p. 216.
  2. Ibid., p. 217.