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DU LIVRE

Enfin il arrive au chien, et ici il a fait un travail très-approfondi, travail pour lequel il avait été aidé par son frère, Frédéric Cuvier, le naturaliste le plus exact que j’aie connu.

Les chiens varient pour la couleur, pour l’abondance du poil, qu’ils perdent même quelquefois entièrement ; pour la taille, pour la forme des oreilles, du nez, de la queue ; pour la hauteur relative des jambes, pour le développement du cerveau d’où résulte la forme de la tête, etc., enfin, « et ceci est le maximum de variation connu jusqu’à ce jour dans le règne animal, il y a des races de chiens qui ont un doigt de plus aux pieds de derrière avec les os du tarse correspondants, comme il y a, dans l’espèce humaine, quelques familles sexdigitaires[1]. »

  1. Discours sur les révolutions de la surface du globe.