Page:Foa - Ludwig van Beethoven, 1841.djvu/21

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

encore tout honteux de la réprimande de son père, suivait de loin.

La conversation fut long-temps nulle, et ne se bornait qu’à de simples avertissements de la jeune mère à ses enfants.

— Enfants, n’allez donc pas si vite… ne vous approchez pas de l’eau… Jean, ne quitte pas la main de ton frère… et autres phrases comme celles-ci ; puis elle essaya, avec cette adorable timidité de femme soumise, d’entamer un entretien avec son mari.

— Voyez donc, mon ami, la joie de Jean et de Charles, dit-elle faisant remarquer à son mari les deux plus jeunes enfants sautant et gambadant devant elle.

— Oui, répondit M. Beethoven, dont la figure ne marqua aucune émotion.

— Ils sont si contents d’aller chez mademoiselle Simrok, de manger de la crème, de pouvoir courir dans le beau parc de