Page:Foa - Ludwig van Beethoven, 1841.djvu/27

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M. Beethoven en lui tendant cordialement la main, je suis charmé de vous trouver chez mademoiselle votre sœur.

— Je voulais vous faire compliment, mon cher monsieur Beethoven, dit M. Simrok après avoir respectueusement ôté son chapeau devant la jeune femme, sur la manière admirable dont vous avez chanté dimanche dernier à la chapelle… À propos de ça dites-moi donc quelle est la voix si juste, si pure, qui dans le chœur d’enfants dominait les autres voix ? tout le monde en était ravi.

— C’était celle de mon aîné, de Ludwig, dit M. Beethoven.

— Vous avez là, mon cher, un enfant bien remarquable, dit M. Simrok.

— Il n’est bon qu’à ça, dit tristement M. Beethoven.

— Comment, qu’à ça ? demanda M. Simrok.