Page:Foa - Ludwig van Beethoven, 1841.djvu/30

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M. Simrok ne détestait aucun vin quelconque, et que même, disaient d’aucuns qui prétendaient le tenir de bonne part, le bon Allemand témoignait surtout une affection très-prononcée pour celui que je viens de désigner.

Lorsque la maison, située sur le versant d’un charmant coteau, se découvrit à lui, ses craintes se tournèrent presque en certitude ; toutes les croisées étaient fermées, la porte aussi, et ni dans le jardin, ni aux alentours, on ne voyait vestige d’habitants. Cependant, quand il fut à la portée de la voix, il entendit les sons d’un piano habilement touché ; cela rassura le marchand, il frappa hardiment à la porte.

— M. Beethoven y est-il ? demanda-t-il à la seule et unique servante de ce modeste ménage, qui vint lui ouvrir.

— Non, monsieur.

— Et madame ? demanda-t-il encore.