Page:Foa - Ludwig van Beethoven, 1841.djvu/32

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rien qu’une heure… certes il les eût trouvés… enfin, tant il y a qu’ils ne reviendront pas avant ce soir.

Pendant que la servante parlait, M. Simrok était distrait de ses pénibles réflexions sur le désagrément de s’en retourner sans se rafraîchir, par les sons du piano qu’il avait entendu en approchant et dont la proximité où il se trouvait de cet instrument lui permettait de distinguer toute l’habileté de celui qui le touchait.

— Mais tout le monde n’est pas sorti ? se hasarda-t-il enfin à dire à la servante, j’entends de la musique.

— Ah ! c’est le petit Ludwig qui est là-haut… Oh ! celui-là, il ne sort pas souvent… c’est un si vilain enfant…

— Méchant ? demanda M. Simrok.

— Oh ! pas précisément méchant, monsieur, reprit la vieille, certes non, avec la meilleure volonté du monde on ne pourrait