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pondit Ludwig avec une grande naïveté.
— Et qu’avez-vous donc fait de mal, mon enfant.
— Tout, monsieur.
M. Simrok se mit à rire. — Tout, c’est beaucoup ! dit-il.
— C’est pourtant vrai, monsieur, dit Ludwig tristement, je ne peux rien apprendre, rien étudier.
— Et la musique ?…
— Oh ! je ne l’étudie pas, monsieur, je joue.
— Et vous jouez admirablement, mon enfant… et je voudrais vous entendre encore ; mais, ajouta le marchand, je suis un peu fatigué, et pour mieux écouter…
— Il vous faudrait… un verre… dit Ludwig en souriant.
— Une chaise, dit M. Simrok.
— Et, acheva Ludwig, un doigt de vin du Rhin… Puis appelant sa bonne, il lui