Page:Fonson, Wicheler - Le Mariage de mademoiselle Beulemans, 1910.djvu/92

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ISABELLE

Oye, Jésus-Maria !

SUZANNE

Oh ! oh !

ISABELLE

Oui… Eh bien… c’est une chose qu’on m’a dit chez la verdurière du coin, qui est amie avec le fils de l’estaminet de la rue du Boulet, qui est le frère de la nourrice de celui-là de la Botte Rouge, qui fait les bottines de M. Séraphin.

SUZANNE

Ah ! je respire… Qu’est-ce qu’il a dit ?

ISABELLE

Eh bien, il a dit comme ça… que M. Séraphin fréquentait sur une fille qui est lingère à la journée et qui est sa bonne amie.

SUZANNE

Bé… tous les jeunes gens ont une bonne amie.

ISABELLE

Ah ! oui…

(Elle va partir.)
SUZANNE

Et c’est tout ?