Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/1503

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pente, un escalier, une échelle, ou une autre ch. capable d’être gravie. D. le s. 3., peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. ; ce vers quoi, dans quoi, sur quoi, sous quoi, devant quoi, derrière quoi, etc., le suj. monte peut être une p., un an., ou une ch. exprimés ou non ; quand c’est exprimé, c’est à l’abl. et accompagné d’une prép. telle que « vers », « dans », « sur », « sous », « devant », « derrière », etc. ‖ d. le s. 1., se dit, p. ex., d’une p. ou d’un an. qui montent sur une p., un an., un mont, un dos de terrain, un rocher, un arbre, un toit de maison, un meuble, le dos d’une p. ou d’un an., une ch. élevée qlconque, d’élévation si grande ou si faible que ce soit ; se dit de l’eau d’une crue, d’une inondation, du sable poussé par le vent, d’une plante grimpante, qui montent sur n’importe quoi ; se dit de véhicules, de bagages, de ch. transportées par n’importe quel moyen, qui montent sur un lieu d’élévation qlconque. Signifie monter sur la partie supérieure du rég. dir., ou sur l’une de ses parties élevées, non sur une de ses parties basses ou moyennes. Quand le rég. dir. est un an., signifie touj. « se hisser sur », ne signifie jamais « employer com. monture ; se servir com. monture de » ‖ d. le s. 2., se dit, p. ex., d’une p. ou d’un an. qui gravissent un terrain en pente qlconque, douce ou raide, un escalier, une échelle, etc. ; se dit de véhicules, de ch. transportées par des p., des an., ou des véhicules, qui gravissent une pente ; etc. Signifie gravir le rég. dir. soit jusqu’à son sommet, soit partiellement dans une mesure qlconque ‖ d. le s. 3., se dit, p. ex., d’une p., d’un an., ou d’une ch. qui montent parce qu’ils sont dans un ballon qui s’élève, dans un ascenseur ou un panier qu’on tire d’en haut et qui s’élèvent, dans un véhicule qui gravit une pente, sur le dos d’une p. ou d’un an. qui gravissent une pente ; d’une p. ou d’un an. qui montent sur un mont, dans un arbre, dans une cheminée, dans un puits au fond duquels ils étaient, vers un lieu élevé ; d’une p., d’un an., ou d’une ch. qui montent parce qu’ils vont en s’élevant pour n’importe quelle cause, p. ex. parce qu’ils gravissent une pente ou un escalier ; de blé qui va en montant dans un sac, d’eau qui va en montant dans un puits, de lait qui va en montant dans un verre ; d’un terrain, d’un chemin, qui vont en montant ; d’un insecte qui monte sous les habits de qlq’un ; d’une p. qui monte derrière un h., un an., ou un véhicule, en gravissant derrière eux en terrain en pente. Signifie aller en montant dans une mesure qlconque. Quand ce sur quoi monte le suj. est un an., signifie touj. « se hisser [sur un an.] », ne signifie jamais « employer com. monture [un an.] ; se servir com. monture [d’un an.] » ‖ fig. « avoir de l’avancement (monter en dignité, en grade) (n.) » ‖ fig. « augmenter de prix (monter com. prix, monter com valeur vénale) (n.) » ‖ fig. « monter com. gain (parvenir com. gain, arriver com. gain, venir com. gain) (n.) ». Se dit d’une ch. qui, à la suite d’une vente avantageuse, d’une opération commerciale, industrielle, agricole, heureuse, vient com. gain à celui qui les a faites ; p. ex. d’un esclave qui reste com. gain net à un marchand d’esclaves après que celui-ci a soldé tous ses frais et vendu le reste de sa marchandise, d’une charge de blé qui reste com. gain net à un agriculteur après qu’il a soldé tous ses frais, de 25 francs qui restent com. gain net à qlq’un qui a acheté un chameau et l’a revendu avec bénéfice. Se dit aussi