Page:Fougeret de Monbron - La Capitale des Gaules.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

qu’ils se piquent d’avoir les plus brillans équipages, & de faire la meilleure chere de Paris ; qu’ils reçoivent chaque jour à leurs tables l’encens & les hommages d’un tas de gourmands plus méprisables qu’eux ; en un mot, qu’ils dépensent dans l’espace de deux ou trois mois ce que quelques uns de nos Princes ne depenseroient pas dans le cours d’une année : c’est un abus que tout homme sensible, tout ami de l’humanité ne ver-