Page:Fouqué - Les Tremblements de terre.djvu/299

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succédé en Andalousie à celle du 25 décembre 1884, ont présenté à diverses reprises des recrudescences d’intensité et de fréquence. Parmi ces paroxysmes, citons ceux du 30 décembre 1884, du 5 janvier, du 13 et du 27 février, du 25 et du 26 mars, du 11 avril 1885. Ce dernier s’est fait sentir dans toute l’étendue de l’Andalousie. Il a été précédé de bruits intenses et a duré plusieurs secondes. Des maisons se sont écroulées dans diverses localités.

Dans presque tous les points de la zone centrale on a senti des secousses verticales suivies de mouvements ondulatoires. En dehors de cette zone on n’a guère observé que des mouvements d’ondulation. Il y a cependant quelques exceptions à la règle ainsi formulée. En effet, en quelques points très éprouvés par le tremblement de terre, tels qu’Alhama et Arenas del Rey, et appartenant certainement à la zone centrale, la verticalité des secousses paraît n’avoir pas été constatée, mais cette anomalie peut être expliquée par les conditions orographiques compliquées du terrain sur lequel sont établis ces deux centres de population. En revanche, à Malaga et à Colmenar, des mouvements de trépidation ont été signalés, quoique ces villes soient en dehors de l’épicentre ; mais ici le fait peut être attribué à la situation de ces deux villes sur le prolongement d’une ligne suivant laquelle les phénomènes séismiques se sont pour ainsi dire étalés et dont les relations géologiques ont été l’objet d’une étude spéciale de la part de tous ceux qui se sont occupés du tremblement de terre de l’Andalousie.

Outre les trépidations et les mouvements ondula-